Réflexions Personnelles

Fin d'année sous les panneaux solaires

José Claurint

José Claurint

31 décembre 2025

Fin d'année sous les panneaux solaires

Le 31 décembre. La fin d'une année. La fin d'une époque peut-être. Et moi, sous mes panneaux solaires, je me demande : qu'est-ce qui a vraiment changé ? Qu'est-ce qui a vraiment progressé ? Qu'est-ce qui a vraiment évolué ?

Le champagne est au frais. Les feux d'artifice sont prêts. Les résolutions sont écrites sur un bout de papier. Tout est prêt pour célébrer. Tout est prêt pour tourner la page. Sauf que cette année, il y a ces panneaux solaires sur mon toit. Ces panneaux qui brillent dans la nuit, témoins silencieux de mes contradictions, de mes illusions, de mes espoirs.

La mélancolie de la fin

Il y a quelque chose de profondément mélancolique dans cette fin d'année. Dans cette prise de conscience que malgré tous nos efforts, malgré tous nos panneaux solaires, malgré toutes nos bonnes intentions, on n'a pas vraiment changé. On a juste installé des panneaux solaires.

Et cette mélancolie, elle est nécessaire. Parce qu'elle nous rappelle la réalité. Parce qu'elle nous rappelle les limites. Parce qu'elle nous rappelle qu'on ne peut pas construire un avenir sur des illusions.

L'authenticité des remises en question

Je me regarde parfois dans le miroir et je me demande : qui suis-je vraiment ? Suis-je cet écolo convaincu qui installe des panneaux solaires ? Ou suis-je cet homme qui consomme, qui vit avec ses contradictions, qui cherche du sens dans un monde qui lui échappe ?

Parce que voilà le problème : on peut être les deux. On peut installer des panneaux solaires et consommer toujours autant. On peut être écolo et vivre avec ses contradictions. On peut critiquer la société de consommation et participer à cette société. C'est ça, être humain : être plein de contradictions.

La recherche de sens

Il y a quelque chose de profondément humain dans cette recherche de sens. Dans cette tentative de concilier l'inconciliable. Dans cette volonté d'être cohérent tout en acceptant ses contradictions. Et cette fin d'année, c'est peut-être le moment où ces contradictions sont les plus visibles.

Parce que cette fin d'année, c'est le moment où on fait le bilan. Où on se remet en question. Où on cherche du sens. Et peut-être que c'est dans cette recherche, dans cette vulnérabilité, dans cette authenticité, que réside la vraie beauté.

L'espoir malgré tout

Mais malgré tout, il y a de l'espoir. Parce qu'on fait ce qu'on peut. Parce qu'on essaie. Parce qu'on cherche. Même si c'est imparfait, même si c'est insuffisant, même si c'est contradictoire. On fait ce qu'on peut, avec nos limites, nos contradictions, nos imperfections.

Et peut-être que c'est ça, l'essentiel. Peut-être que c'est dans ces efforts, dans ces tentatives, dans ces recherches, que réside la vraie beauté. Peut-être que la transition énergétique, la vraie, elle ne se fera pas avec des gens parfaits. Elle se fera avec des gens imparfaits, pleins de contradictions, mais qui essaient. Qui cherchent. Qui font ce qu'ils peuvent.

La vulnérabilité de l'authenticité

Je me souviens de cette conversation avec ma compagne, il y a quelques jours. Elle m'avait demandé pourquoi j'avais vraiment installé ces panneaux. Et moi, j'avais répondu avec mes arguments habituels : l'écologie, l'économie, l'avenir de la planète. Mais au fond, je savais que ce n'était pas la vraie raison.

La vraie raison, c'est que j'avais peur. Peur de l'avenir, peur de la finitude, peur de ne rien faire. Et ces panneaux solaires, c'était ma façon de lutter contre cette peur. Ma façon de me rassurer, de croire que je contrôlais quelque chose dans un monde qui m'échappe.

La beauté de l'imperfection

Mais peut-être que c'est dans cette vulnérabilité, dans cette authenticité, dans cette recherche de sens, que réside la vraie beauté. Peut-être que cette fin d'année, la vraie magie, elle ne réside pas dans la perfection ou dans la cohérence. Elle réside dans cette humanité, dans ces contradictions, dans ces imperfections.

En attendant, les panneaux solaires brillent toujours sur mon toit. Et moi, je continue à célébrer cette fin d'année, avec mes contradictions, mes imperfections, mes recherches de sens. Parce que c'est ça, être humain : être plein de contradictions. Et peut-être que c'est dans cette acceptation, dans cette authenticité, dans cette vulnérabilité, que réside la vraie beauté.

L'avenir malgré tout

Et demain, ce sera une nouvelle année. Une nouvelle année avec ses promesses, ses espoirs, ses illusions. Une nouvelle année où on continuera à installer des panneaux solaires, à consommer, à vivre avec nos contradictions. Une nouvelle année où on cherchera du sens, où on essaiera de faire mieux, où on fera ce qu'on peut.

Parce que c'est ça, l'essentiel. C'est dans cette recherche, dans cette vulnérabilité, dans cette authenticité, que réside la vraie beauté. C'est dans ces efforts, dans ces tentatives, dans ces recherches, que réside l'espoir. Et peut-être que c'est suffisant. Peut-être que c'est dans cette acceptation, dans cette authenticité, dans cette vulnérabilité, que réside l'essentiel.

En attendant, les panneaux solaires brillent toujours sur mon toit. Et moi, je continue à chercher du sens, à vivre avec mes contradictions, à faire ce que je peux. Parce que c'est ça, être humain : être plein de contradictions. Et peut-être que c'est dans cette acceptation, dans cette authenticité, dans cette vulnérabilité, que réside la vraie beauté.